Merci à la maîtresse de Clémentine pour ce beau cadeau. Et nous avons beaucoup aimé la poésie, l'esthétique et l'émotion du spectacle, ce partage intime sur scène, en cuisine et dans le théâtre après le spectacle pour goûter la recette familiale qui nous a été aussi transmise.
LA COMPAGNIE TENSEÏ
Rafael Smadja est auteur, chorégraphe et artiste interprète. Il a créé en 2015 la Compagnie Tenseï, terme japonais qui interroge le lien sacré entre l'être profond et l’univers qui nous entoure, à travers le mouvement, l’expérimentation, les corps et la musique.

MOLO(KHEYA) © Paul Bourdrel

MOLO(KHEYA), UN SPECTACLE AUTOUR DU MOUVEMENT ET DE L’HÉRITAGE FAMILIAL
Rafael Smadja monte un premier spectacle ElGedj(i), autour de la mémoire des Anciens en rendant notamment hommage à son grand-père né en Egypte. MOLO(KHEYA) est la suite d’ElGedj(i). Ce nouveau spectacle perpétue le mouvement des corps et retrace l’héritage familial, de ce qui nous est laissé, autour cette fois-ci du thème de la transmission. Rafael Smadja rend hommage à sa grand-mère, Mary Soffer qui a fui la diaspora égyptienne pour fonder sa famille en France. 
La bande-son du spectacle reprend son témoignage ; sa grand-mère y transmet ses souvenirs d’Egypte, ses pensées sur sa vie en France, les chansons de Dalida qu’elle chantonne avec joie, et elle confie la recette de sa traditionnelle soupe à l’oignon égyptienne, le molokheya, le cœur du spectacle.
MOLO(KHEYA), UN SPECTACLE MÉTISSÉ, COLORÉ ET GOURMAND
Le spectacle réunit pendant près de 40 minutes plusieurs disciplines :
La danse : 
Rafael Smadja à travers son corps exprime son métissage, entre danse Hip hop, chorégraphies urbaines et danses traditionnelles, il met en mouvement le voyage de sa famille, le mouvement et le brassage des cultures.
Le théâtre d’objet minimaliste : 
La scène devient un lieu intime, Rafael Smadja nous invite dans le salon de sa grand-mère avec un fauteuil, une lampe et les accessoires de son atelier de couture. Ce qui rend palpable sa présence, malgré l’absence.
L’installation plastique : 
En toile de fond, la cuisine est la pièce maîtresse de la scénographie, un cuisinier y suit les instructions enregistrées de la recette de la soupe à l’oignon de Mary. Et pendant les chorégraphies, nous suivons aussi la confection de la recette traditionnelle que nous aurons la chance de goûter après le spectacle. La cuisine est le lieu intime de la famille, de la transmission des traditions et un moment de partage. Grâce aux jeux de lumières, on est à l’intérieur, à l’extérieur, en dedans, en dehors de la cuisine, en France puis en Egypte.
La musique : 
Tout au long du spectacle, la musique est à la fois tribale, moderne et traditionnelle. Elle nous fait voyager, rêver, rire et pleurer. Elle transmet les émotions du corps qui danse, de l’artiste qui partage, de l’homme en mouvement, du petit-fils qui exprime son amour filial, en filage avec les souvenirs d’une grand-mère toujours présente, et qui laisse derrière elle son témoignage, son rire, sa voix et sa recette.
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